Cet édito de Benoit Lasserre dans Sud Ouest ICI m’a passablement « agacé ».
Alors ce n’est pas que le courriel que je lui ai envoyé (ci dessous) sera lu par lui, ou l’un de vous qui consulte cette page, mais c’est juste l’idée qu’au moins j’ai la conscience tranquille « en lui répondant » de manière très mesurée et polie.
Date: ven. 2 juil. 2021 à 00:20
Subject: Au sujet de votre éditorial » la vaccination, ça s’impose »
To: <b.lasserre@sud-ouest.fr>
Cher Benoît Lasserre, J’affectionne la presse traditionnelle et Sud Ouest en particulier, où j’ai eu l’immense chance de faire un stage de 15j en 1984 dans le cadre des mes études d’instituteur. Donc je vais bien me garder d’utiliser les réseaux pour vous délivrer ma réaction suite à votre éditorial de ce jeudi. Il m’a fallu toute une journée pour essayer de garder mon calme et comprendre comment vous aviez pu en arriver à autant de « simplification » et d’agressivité.
Alors sachez que je m’octroie la possibilité de vous répondre car je fais partie de ces indécrottables qui réfléchissent avant d’agir, des lecteurs de Sud Ouest quoi .
Mais pour ne pas me faire « humilier » par quelqu’un comme vous, j’ai décidé de me faire vacciner pour être un bon élève et pouvoir m’exprimer plus librement. Rassurez vous, je suis entouré à 98% de gens qui pensent comme vous, amis, famille, des gens que j’aime et qui m’aiment.
J’ai eu la grande surprise de rencontrer un médecin lors de l’entretien préalable à la vaccination qui n’a rien caché de son engagement pour la vaccination et dans le même temps des risques , à court terme et à plus long terme inhérents à ce type de processus « de masse ». Pas plus ou moins que de me faire renverser par une voiture en allant chercher mon journal, sauf que dans ce cas là à 95% ce sera de ma faute.
Je suis un adepte de la vaccination a priori depuis mon enfance cf images jointes ICI . Mes derniers vaccins datent de 2018 à la demande de ma fille pour protéger son nouveau né (rougeole oreillons coqueluche…).
Les choses ont commencé à se « troubler » quand en 1995 en tant qu’enseignant, j’ai participé sans discuter (« la vaccination ça s’impose ») à la campagne de vaccination contre l’hépatite B (voir photo) pilotée par le ministre Douste Blazy qu’on a revu, ironie de l’histoire, récemment piégé dans le film complotiste « hold UP »…
J’ai compris par la suite que je ne faisais pas partie par mes habitudes de vie d’une population à risque.
Une amie proche, enseignante, vaccinée comme moi fait partie de ces personnes qui ont déclaré une sclérose en plaques. Je n’entrerai pas dans la polémique sur la causalité (cf articles plus bas)
Aujourd’hui elle n’a eu comme alternative que de se protéger en se tenant à distance et en se vaccinant au plus vite avec un vaccin dont il est dit qu’il serait rendu « sans effet bénéfique » selon le traitement suivi pour cette maladie.
Je ne doute pas que vous prendrez le temps de lire ces deux articles sérieux et non complotistes, https://www.arcat-sante.org/infos-cles/hepatites/hepatites-actu-vaccin-contre-lhepatite-b-la-douloureuse-question-du-beneficerisque/
https://www.mesvaccins.net/web/news/5096-vaccination-contre-l-hepatite-b-retour-sur-la-polemique
qui démontrent que ceux qui doutent, réfléchissent (?), ont peur, ne sont pas à ranger dans la case « égoïstes irresponsables ».
J’y découvre certaines similitudes dans le mode opératoire de la communication pharmaceutique et médiatique, même si les enjeux sont différents. »« Certaines personnes sont allées se faire vacciner alors qu’elles n’en avaient absolument pas besoin », reconnaît Michelle Sizorn de SOS Hépatites. « Les spots de l’époque donnaient l’impression que le virus allait vous sauter dessus au moindre contact », se souvient Dominique Costagliola, épidémiologiste à l’Inserm. «
Donc puisque vous êtes convaincu du bien fondé de la vaccination de masse, vous conviendrez de la nécessité de trouver des alternatives si on veut que ça se généralise dans tous les pays, puisqu’on comprend plus que jamais, qu’on a à s’occuper des pays pauvres.
Dans cet article fort documenté https://www.vidal.fr/actualites/27066-covid-19-les-promesses-de-la-vaccination-intranasale.html on peut lire en conclusion:
« En conclusion, dans le contexte des infections respiratoires, dont la COVID-19, la vaccination intranasale est très certainement une piste à poursuivre dans la recherche d’une immunité stérilisante. Facile et peu coûteux à administrer, plus facile à produire (dans le cas du vaccin NDV-HXP-S), un vaccin intranasal pourrait constituer une option idéale pour généraliser la vaccination à tous les pays, quels que soient leurs moyens financiers ou l’état de leurs structures sanitaires.
Mais divers écueils pourraient freiner cette recherche :….
« Ces écueils sont « inquiétants » à plus d’un titre…J’aime bien celui là en particulier:
« la généralisation de la vaccination par voie injectable, qui pourrait rendre le marché des vaccins contre SARS-CoV-2 moins intéressant pour les investisseurs (mais l’éclosion de nouveaux variants plus transmissibles ou plus pathogènes pourrait rebattre les cartes dans ce domaine). »
J’espère, dans le cas improbable où vous seriez arrivé jusque là, que j’ai pu légèrement infléchir votre « opinion » afin de vous rendre plus efficace et diplomate dans votre souhait d’éradiquer la circulation du virus via la vaccination.
Bien cordialement
Christophe Bedou Léognan